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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 10:44

 

Traduction AC, à partir des articles d’Akahata, quotidien du PC Japonais pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/


 

Lors d’une rencontre au sommet entre le gouvernement et l’opposition le 12 mars à la résidence officielle du premier ministre à la suite de la Catastrophe du grand-est Japonais, le président du Parti communiste japonais Shii Kazuo a demandé que le premier ministre donne la priorité absolue aux opérations de secours avant tout autre chose et que le gouvernement fasse tout ce qu’il avait à faire en ce sens. Shii a déclaré que le PCJ coopérera dans des actions de secours et sauvetage.

 

Concernant l’explosion à la centrale nucléaire Fukushima-1, il a déclaré : « Nous sommes extrêmement préoccupés par la situation. Nous espérons que le gouvernement prendra toutes les mesures possibles pour empêcher les matières radioactives de se répandre ».

 

Il a également proposé que le gouvernement distribue immédiatement des comprimés d’iode aux résidents des zones sinistrées pour empêcher la radioactivité d’entrer dans la glande thyroïde. Le premier ministre Kan a déclaré que le gouvernement, en coopération avec l’administration préfectorale de Fukushima, travaillait pour livrer la préparation iodée aux résidents.


 

D’après le président du PC, « Le gouvernement minimise les dégâts causés par l’accident à la centrale nucléaire »


 

Sur l’explosion qui a eu lieu vers 15h30, le 12 mars, à la centrale nucléaire de Fukushima-1, le président du Parti communiste japonais a fait les commentaires suivantes : « Le premier ministre et le chef de cabinet devraient se rendre compte de la gravité de la situation, et prendre tout de suite les mesures nécessaires à la protection des vies humaines ». 

 

Interrogé par les journalistes pour faire un commentaire sur la réaction gouvernementale par rapport à l’accident, Shii a affirmé : « Un problème est que le gouvernement a annoncé le fait de l’explosion deux heures et demi après que l’explosion ait eu lieu et que le gouvernement n’a pas été clair et franc concernant la situation dans son ensemble ».

 

Shii a poursuivi : « J’ai dit au téléphone à l’assistant du premier ministre Kato Koichi qu’une telle réaction n’aiderait en rien les résidents se trouvant à proximité souffrant d’extrême anxiété. Je lui ai dit que le premier ministre et le chef de cabinet sont responsables, qu’ils doivent se rendre enfin compte de la gravité de la situation dans son ensemble, révéler les faits aux gens, et prendre immédiatement des mesures pour limiter les dégâts, y compris en procédant rapidement à des évacuations d’urgence et à des distributions de préparations iodées pour éliminer la radioactivité présente dans le corps ».


 

Une équipe d’experts indépendants des promoteurs de l’énergie nucléaire doit s’occuper de la crise nucléaire


 

Le président du Parti communiste japonais Shii Kazuo a suggéré que le gouvernement donne un mandat à la Commission de sécurité nucléaire, qui est indépendante des promoteurs de l’énergie atomique, pour gérer la crise nucléaire actuelle.

 

Lors d’une conférence de presse tenue le 14 mars, Shii a souligné que l’Agence pour la sécurité nucléaire et industrielle, l’organisme qui s’occupe actuellement des accidents nucléaires, fait partie du ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie, pro-nucléaire.

 

Citant le fait que le gouvernement n’a pas informé le public de l’explosion du réacteur numéro 1 de la centrale nucléaire Fukushima-1, le 12 mars, jusqu’à cinq heures et demi après l’explosion, Shii a affirmé : « Je dois dire que c’était une réaction irresponsable. Le gouvernement devrait vite révéler les faits exacts au public et les informer de la façon dont le gouvernement entend gérer dans le cours des évènements le pire des scénarios possible ».

 

Concernant l’explosion qui a suivi du réacteur numéro 3 de la même centrale, le 14 mars, Shii a déclaré : « Le réacteur numéro 3 utilise du plutonium. S’il se répand dans l’air, les dégâts seront énormes. »

 

Quant à la coupure de courant du 14 mars, Shii a critiqué la Compagnie électrique de Tokyo (TEPCO) pour avoir coupé l’électricité sans avoir expliqué justement quelles seraient les zones soumises au blackout, quand le blackout commencerait, ou ce qui se passerait pour les institutions médicales et les gens qui sont sous oxygène à domicile.

 

Il a souligné qu’il est possible que de sérieux problèmes de santé et de sécurité se produisent dans ce cas-là et a déclaré : « Le PCJ exige que le gouvernement donne ordre à la TEPCO de passer par les procédures de rigueur avant de mettre en place une coupure de courant préméditée ».

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 18:11

« La catastrophe naturelle la plus importante du capitalisme hongrois »


  hongrie

Communiqué de la présidence du Parti Communiste Ouvrier Hongrois (Munkáspárt : http://www.munkaspart.hu/).


 

Budapest, le 7 octobre 2010


 

Traduction BL


 

Le Parti Communiste Ouvrier Hongrois a été choqué par la catastrophe des « boues rouges » qui a touché les environs d’Ajka. Il présente ses sincères condoléances aux proches des victimes et exprime sa sympathie à tous ceux qui ont souffert de cette catastrophe. Le PCOH organise une collecte pour venir en aide aux sinistrés et lance un appel à la solidarité pour ces hommes en détresse.

 

Le PCOH trouve scandaleux que les personnes responsables défendent l’honneur de leur boutique, alors que la vie de nombreux êtres humains a été brisée et mise en danger par la faute d’autrui.

 

Le PCOH soutient le gouvernement dans son intention de chercher les responsabilités individuelles de la catastrophe et tous ceux dont les négligences et l’irresponsabilité ont entraîné la perte de plusieurs vies humaines et de graves dégâts matériels.

 

Mais le PCOH pense que la responsabilité ne s’arrête pas là ! La catastrophe des boues rouges d’Ajka est la plus grande catastrophe naturelle qu’a provoquée le capitalisme hongrois. Les inondations récentes et la crise actuelle montrent que des fautes commises par quelques-uns ne sont pas seules en cause.

 

C’est au sein du système capitaliste hongrois que se situe le problème. L’économie a été privatisée de manière irresponsable et inconsidérée, les entreprises privées se contentent de recevoir des bénéfices et se sont débarrassées de toute obligation en polluant l’environnement en toute impunité.

 

L’État n’est pas maître de la situation. Il a abandonné progressivement les missions publiques de base. A cause de lois confuses, il est aujourd’hui difficile de distinguer entre les domaines qui relèvent de la compétence de l’État, des collectivités ou de la sphère privée. De ce fait, de nombreux services d’intérêt public ne sont plus assurés.

 

Depuis deux décennies, les gouvernements ont balayé sous le tapis tous les problèmes que les scientifiques, les spécialistes et, surtout, la population pointaient du doigt car ils auraient pu être résolus et leurs conséquences néfastes auraient dû être évitées. Le pays avait suffisamment d’argent pour tout régler mais les crédits alloués à la prévention, à la construction des barrages et à l’entretien des canaux n’ont jamais été suffisants.

 

Les forces armées ont été réduites, le service militaire a été supprimé et les soldats ont été formés à des missions extérieures plutôt qu’à des tâches intérieures. Tout cela a conduit le pays devant l’incapacité de porter secours aux sinistrés à l’aide d’une force militaire compétente.

 

Le capitalisme hongrois est aussi responsable de la domination de l’égoïsme sur la solidarité dans tous les domaines de la vie, de l’effacement des intérêts publics derrière les intérêts privés. Ce sont les parlements et les gouvernements qui, depuis 20 ans, portent la responsabilité de la banalisation croissante de ces comportements.

 

Le PCOH attend du gouvernement qu’il prenne des mesures déterminées. L’État doit dédommager intégralement les victimes qui ont perdu leur maison, leurs terres et le résultat de toute une vie de travail. Il faut punir ceux qui ont des responsabilités individuelles dans la catastrophe ! L’État doit veiller à la prévention des catastrophes en édictant des lois claires et en les faisant respecter ! Cette politique requiert plus d’argent et plus de considération ! L’armée doit être renforcée ! Il faut lutter contre l’égoïsme dominant dans la société !

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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 16:25

Le Grenelle 2 censé décliner les outils de mise en œuvre des objectifs environnementaux du Grenelle 1 n’a été adopté cette semaine qu’avec les voix de la majorité UMP et Nouveau Centre. Retour sur le texte et sur sa philosophie…

Le casse du fret :

L’abandon programmé de 60 % de l'activité de fret de la SNCF provoquera environ 300 000 tonnes équivalent CO2 supplémentaires de rejets de gaz à effet de serre par an ! Comble de l'hypocrisie écologique néolibérale : tandis que l'État laisse en jachère son réseau ferroviaire pour mieux abandonner les relations TER, Intercités et Corail, il initie le rachat par la SNCF de l'entreprise Geodis, grande spécialiste du transport routier européen. ! C'est contre cette hypocrisie et le démantèlement du seul outil permettant d'atteindre les objectifs fixés par le Grenelle que se sont levés les cheminots pendant plusieurs semaines. Étaient-ils si « inconscients » comme l’ont répété en chœur l’UMP et la direction de la SNCF, quand ils demandaient l'arrêt des suppressions de postes et de la filialisation de l’entreprise ?

Le scandale humain et écologique des agrocarburants :

Rapport après rapport, tout démontre les effets dramatiques pour les paysans et pour l'environnement du changement d'affectation des sols dans les pays du Sud pour la production de biocarburants voués à l'exportation. Pourtant, la croissance des importations de biocarburants en Europe se poursuit sans qu'aucune norme ne soit exigée. L’introduction de 10 % de carburants agricoles dans les stations-service de l’UE prévu par Copenhague va se traduire par davantage de déforestation au Sud, davantage de déstructurations de communautés rurales, davantage de conflits fonciers pour tirer partie de cette nouvelle manne verte !

Le Grenelle prévoit-il d’interdire les importations extracommunautaires d’agrocarburants ? Non ! Prévoit-il de mettre en place un système public de certification de leur origine? Non ! Prévoit-il seulement de prendre en compte les connaissances réelles des bilans sociaux et environnementaux de ces productions? Non !

Des certifications au service du grand Capital et destructeur pour l’emploi rural !

Qu’en est-il des soutiens spécifiques à l’agriculture durable ? Pas une ligne! Mieux vaut faire de l’affichage en créant, par décret, un nouveau label « une agriculture à haute valeur environnementale ». Confiée au secteur privé, cette certification dont on ne connaît aucune des exigences fondamentales ne pourra, compte tenu des coûts engendrés, aucunement bénéficier aux petites structures agricoles et familiales. N’est-ce pas plutôt la grande distribution qui aurait intérêt à cette certification de façade pour gonfler une fois de plus ses marges sur le dos des producteurs ? Pendant ce temps, les agriculteurs aux pratiques les plus respectueuses de l’environnement se meurent, faute de prix et de revenus corrects.

Une gestion environnementale démocratisée ? Surtout pas !

Aucun apport du texte à l’élargissement des droits et pouvoirs des salariés en matière de veille environnementale dans l’entreprise. Seule une nouvelle citoyenneté au cœur même de l’outil de production serait pourtant à même d’infléchir les logiques entrepreneuriales et financières particulièrement préjudiciables à l’environnement. Ne donnons surtout pas aux salariés et aux comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail les moyens de faire quoi que ce soit qui puisse entraver la bonne marche du capital !

La droite qui parle d’environnement ? Un problème idéologique… et d’intérêts !

Pour la droite, il faut évacuer le caractère social de l’homme en limitant la compréhension du monde à la seule thèse, devenue religion, de l’individualisme. Une telle démarche évite de savoir si ce sont certaines classes d’hommes, par le biais de leur système social ou de production, et certaines institutions, qui ont une responsabilité prépondérante dans les menaces écologiques qui pèsent aujourd’hui sur la planète. En ce début du XXIe siècle, ce système est celui du capitalisme mondial. Dans la droite ligne du sommet de Copenhague, l'aliénation marchande de l'environnement et de la société ne connaît plus de limites ! Le dogme du marché a pourtant bien vécu, et montré toutes ses limites avec la crise financière et l’impuissance de Copenhague !

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 13:07

Les plus anciens d’entre nous se souviennent certainement du dicton populaire qui avait cours pendant la « quatrième république » lorsque les gouvernements alternaient et ne tenaient que quelques mois, voire quelques semaines : « Un ministre socialiste arrive c’est donc une nouvelle taxe qui va nous tomber dessus ! » Certes l’histoire ne repasse pas les mêmes plats, dit-on, mais force est de constater que nous vivons, à gauche, une période bien étrange sur le plan des repères…


En effet, Michel Rocard, mandaté par Sarkozy, vient de confirmer, au nom d’un prétendu consensus de personnalités qualifiées s’arrogeant une fois encore le droit de dire ce qui serait bon pour notre pays, que la taxe carbone serait mise en œuvre dès 2010. Cette taxe aurait notamment pour objet de compenser l’allégement de la taxe professionnelle, contre l’avis des associations d’élus. Une fois encore, les principaux contribuables qui paieront la nouvelle taxe carbone seront les ménages puisque celle-ci sera incluse dans le prix des carburants et sur les factures de chauffage. 8 centimes de plus sur le litre de super sans plomb et quelques autres de plus pour le fuel domestique ou le chauffage au gaz, voilà le prix qu’il conviendra de payer, et jusqu’à 300 euros par an ! Venant peu de temps après l’annonce de la hausse des charges locatives liée au financement des économies d’énergie, voici clairement des mesures qui vont continuer à diminuer le pouvoir d’achat des salariés, des retraités et des familles. Les ménages paient déjà un lourd tribut en matière de taxes et il n’est pas inutile de rappeler que c’est la TVA qui grève le plus les budgets populaires. De fait, les salariés les plus modestes, ceux dont les revenus sont trop faibles, bien souvent, pour pouvoir habiter près de leur lieu de travail, seront les premières victimes de cette contribution habilement baptisée « climat énergie ».


La cause de la défense de l’environnement doit elle passer par une nouvelle mise en cause de l’égalité devant l’impôt ? S’il faut agir pour l’environnement, ce qui est indispensable, pourquoi ne pas réserver l’allégement de la taxe professionnelle aux seuls investissements éco responsables ? Pourquoi ne pas consacrer une partie des 25 milliards d’euros de la taxe sur les produits pétroliers au financement de la protection de l’environnement, à l’amélioration des performances énergétiques des immeubles et logements ? On peut d’ailleurs se demander comment les 8 milliards d’euros de la taxe carbone pourraient, par miracle, faire demain ce à quoi les 50 milliards d’euros de l’actuelle fiscalité environnementale n’ont pas encore permis de faire ? Je suis intervenu à plusieurs reprises lors du débat sur le « Grenelle de l’environnement » pour défendre ces propositions mais il paraît indécent pour le gouvernement et sa majorité de parler des moyens financiers et de justice sociale lorsque s’agit surtout d’évoquer de manière abstraite les enjeux environnementaux. Les Sénateurs du groupe CRC SPG, , sont clairement opposés à l’instauration d’une nouvelle taxe venant ponctionner un peu plus le pouvoir d’achat des salariés, des retraités et des familles populaires. Nous réaffirmons notre opposition résolue à la mise en place de la taxe carbone version Sarkozy, Juppé et Rocard."


Par Jean-Claude Danglot

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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 18:09
Comment être capitaliste et écolo ( ?!)

C’est une question qui me hante, comment affirmer sans rire que l’on veut sauver la planète et voter pour un texte (le Traité Constitutionnel Européen) qui propose "d'accroître la productivité de l’agriculture" (article III-227), qui soumet tout projet de régulation des transports à l'unanimité des 25 Etats et interdit toute taxation sur les activités polluantes (art. III.234). Comment dire oui à un texte où il est précisé que :« Sauf dispositions contraires des articles III-227 à III-232, les règles prévues pour l'établissement ou le fonctionnement du marché intérieur sont applicables aux produits agricoles » (art. III-226 §2). Si le marché est le fondement, la souveraineté alimentaire passe à la trappe !  Comment peut-on être capitaliste et écolo ?
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