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DEMANDEZ L'HUMA !
Vous pouvez rencontrer les communistes du 5e arrondissement tous les week-end sur vos marchés. Ils y vendent l'Humanité Dimanche, y distribuent le 5e.communiste (leur journal) et  bavardent volontiers avec les passants.

Nous sommes tous les samedis à partir de 11h aux marchés de Port-Royal et tous les dimanches à la même heure au marché de la place Monge.

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23 octobre 2007 2 23 /10 /octobre /2007 21:46
Une question de Julien. À nous maintenant d'y répondre !

Salut à tous,
 
Hier j’ai essayé de poser une question qui me tient à cœur mais, comme à mon habitude, je n’ai pas réussi à exprimer clairement le fond de ma pensée. Le café politique était très intéressant mais je pense qu’un aspect de l’histoire du PCF n’a pas été abordé : l’analyse de son déclin.

Comme je l’ai dit hier, la plupart d’entre nous sommes formatés depuis notre plus jeune âge par l’idéologie capitaliste. Ce n’est qu’au prix d’un effort de remise en question très important qu’il est possible d’imaginer un autre monde dont les fondements sont pourtant simples : il suffit de considérer qu’aucun être humain ne doit avoir l’ascendant sur un autre, que rien ne le justifie. C’est ce que j’appelle, certainement à tort, une « valeur » car il s’agit pour moi plus d’un principe de vie que du discours que pourrait avoir un parti. Comment changer la vision du monde ? Comment amener les gens à renouer avec l’idée simple que, par exemple, c’est leur travail qui fait la richesse de l’entreprise et non pas, comme on peut l’entendre souvent, le patron grâce au prétendu risque qu’il prend ou à ses responsabilités ? Notre discours doit être plus fondamental, il doit contrer toutes les idées reçues qu’on entend à longueur de journée pour mieux repartir de zéro car il faut repartir de zéro. Il faut absolument tout « détricoter » pour refaire le chemin dans le « bon » sens (le nôtre évidemment, héhéhé). Mais bon, je m’égare …

Comment se fait-il qu’il y a quelques décennies, d’après ce que j’ai compris hier, la France aurait pu basculer dans le communisme et qu’on en soit là aujourd’hui ? Où sont passés tous ces communistes ? Que votent-ils maintenant ? Qu’a fait le PCF pour qu’autant de personnes se détournent de lui ? Même si beaucoup se sont détournés du parti pour les erreurs qu’il a pu commettre, il n’en reste pas moins que ces personnes étaient communistes. Comment peut-on être communiste puis ne plus l’être ? A ce compte là, j’ai très peur de devenir moi-même un jour comme ceux que je critique.

Même si ceux qui étaient communistes ou socialistes (parceque j’ai lu une sorte d’historique du discours des socialistes et je trouve que du temps de Blum, il était beaucoup plus à gauche que le discours actuel du PCF) ne votent pas communiste, ils sont quand même quelque part. Est-ce qu’ils se sont tous résignés à se contenter du discours lamentable de l’autre, Ségolène Royal ? Comment le Parti a-t-il pu laisser faire ça ?
En quelques mots, ma question serait « que sont devenus les communistes ? ».
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23 octobre 2007 2 23 /10 /octobre /2007 21:35
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De la Révolution d'octobre à Guy Môquet, de 1789 à la Commune, du Congrès de Tours à la Gauche plurielle, le passé des communistes est riche et divers... Que faire de ce passé? Comment construire une mémoire utile à nos luttes et capable de fonder une conscience de classe? Comment transmettre cette mémoire, sans renoncer à la critique et à l'acuité de l'analyse ?

Après un café politique très réussi, les communistes du 5e et leurs amis continuent le débat sur internet... Prenez la parole !

Pierre Saly, Quelques réflexions à l'occasion du 90ème anniversaire de la Révolution d'octobre

Julien Houles, Que sont devenus les communistes?


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19 octobre 2007 5 19 /10 /octobre /2007 13:11
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Le président Nicolas Sarkozy a décidé que ce 22 octobre, les enseignants devront lire dans les classes la dernière lettre de Guy Môquet. Drôle d’idée quand on sait qui était Guy Môquet…

Ce jeune communiste était entré dans l’illégalité pour lutter contre le nazisme et Vichy, mais aussi et surtout contre le capitalisme qui les avait produits.

Le 20 octobre 1941, un lieutenant nazi est abattu par trois résistants. En représailles à cet acte qu’elles qualifient de « terroriste », les autorités allemandes décident de fusiller 50 otages. Le gouvernement de Vichy leur fournit une liste de communistes et de syndicalistes à fusiller en priorité. Parmi eux, les 27 de Châteaubriant, 27 communistes dont Guy Môquet, arrêté quelques mois plus tôt alors qu’il distribuait un tract accusant les patrons français : « Des magnats d’industrie (Schneider, de Wendel, Michelin, Mercier), tous, qu’ils soient juifs, catholiques, protestants ou francs-maçons, par esprit de lucre, par haine de la classe ouvrière, ont trahi notre pays et l’ont contraint à subir l'occupation étrangère».

Que peut bien trouver N. Sarkozy à ce jeune révolté, lui qui traite la jeunesse d’aujourd’hui de « racaille » ? Pourquoi met-il ainsi la résistance à l’honneur, lui qui casse systématiquement tous les acquis de 1945 ?
Réforme de la sécurité sociale, casse de la fonction publique,… Les mesures de Sarkozy ont en effet une cohérence qui n’a pas échappé à D. Kessler, ancien n°2 du MEDEF :

« Il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C'est simple, […] il s’agit aujourd'hui de sortir de 1945 et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! [Ce programme] se traduit par la création des caisses de Sécurité sociale, le statut de la fonction publique, l’importance du secteur public productif et la consécration des grandes entreprises françaises qui viennent d’être nationalisées, le conventionnement du marché du travail, la représentativité syndicale, les régimes complémentaires de retraite, etc. Cette «architecture» singulière a tenu tant bien que mal pendant plus d'un demi-siècle. […] Pourtant, elle est à l'évidence complètement dépassée, inefficace, datée. »

Si Guy Môquet et ses camarades ont été fusillés, c’est parce qu’ils étaient communistes, parce qu’ils se battaient contre le nazisme et le gouvernement réactionnaire de Pétain, mais aussi pour construire une société nouvelle fondée sur l’égalité et la justice sociale. Ce qu’ils ont gagné, ce qu’ils ont conquis, c’est ce que la droite de Nicolas Sarkozy détruit aujourd’hui.

Évidemment, personne ne demande aux professeurs de mentionner tout cela. La circulaire du ministre de l’Éducation Nationale n’invite pas à réfléchir sur ce pour quoi les résistants ont combattu, mais cherche à faire de cette « journée nationale de commémoration » une leçon de « sacrifice », pour enseigner aux jeunes Français « le sens du devoir, le dévouement et le don de soi ». Et Guy Môquet devient un héros de l’« identité nationale » chère à notre président, qui lui a consacré un ministère… chargé de la chasse aux immigrés.

Voici donc l’histoire manipulée au profit de l’identité nationale. Ce n’est pas la première fois. En mai dernier, de nombreux historiens démissionnaient des instances de la « Cité nationale de l’immigration » pour protester contre le rapprochement entre identité nationale et immigration. Voici donc l’école devenue le lieu de la mémoire et des commémorations. Plus question de transmettre un savoir, de construire un esprit critique ! Communions plutôt ensemble dans le souvenir des grands hommes… Cette opération est dans la droite ligne de la lettre de Sarkozy aux éducateurs, qui leur donne pour mission d’apprendre à leurs élèves « la détestation du mal et l’admiration du bien ». Les professeurs sont déjà nombreux à refuser la manipulation, en refusant de lire la lettre de Guy Môquet. Et ils ne se priveront pas de faire réfléchir leurs élèves sur le sens véritable de l’engagement de ce jeune communiste…

« Vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui vont mourir ». Soyons dignes des 27 de Chateaubriand : poursuivons leur combat pour une société d’égalité et de justice, contre toutes les oppressions. La résistance est d’actualité !


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14 octobre 2007 7 14 /10 /octobre /2007 12:18
Les communistes du 5e arrondissement vous invitent...

Lundi 22 octobre à 19h00
Café PMU-Val de Grâce
137 Boulevard Saint-Michel

En ce jour où Nicolas Sarkozy nous invite à rendre hommage au résistant communiste Guy Môquet,
En cette période où la droite détruit systématiquement le dispositif social mis en place par le Conseil National de la Résistance,
En cette année anniversaire de la révolution de 1917,
Quelle est l'actualité du communisme ?

Ça existe encore ?!
Que faire du passé des communistes ?

Venez en débattre avec des communistes bien vivants, et qui n’ont pas cessé de résister !
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11 octobre 2007 4 11 /10 /octobre /2007 21:28


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Les salariés de la RATP, de la SNCF, d’EDF et de GDF seront en grève le jeudi 18 octobre. Avec eux, de nombreux salariés arrêteront le travail pour dénoncer la réforme des «régimes spéciaux » de retraite. Non, la suppression des régimes spéciaux n’est pas une mesure d’équité, mais une nouvelle étape de la casse du système de retraite par répartition. Après les régimes spéciaux, ce sera le tour du régime général : défendons-nous tant qu’il en est encore temps !


Un article de Catherine Mills et José Caudron.




Alors que le débat sur les retraites était prévu début 2008, Nicolas Sarkozy et son entourage ont choisi la dramatisation, en sommant les partenaires sociaux de régler la question des régimes spéciaux en quinze jours, et en se préparant même à intervenir par décret. Ils  tentent ainsi de masquer les piètres performances économiques : une croissance faible nettement inférieure aux prévisions, une baisse du chômage contestée, le pouvoir d’achat des ménages en berne….

Quoi de plus pratique alors que de crier haro sur les « privilèges indignes» des régimes spéciaux ? Mais si les bénéficiaires des « régimes spéciaux » apparaissent aujourd’hui comme des privilégiés, c’est surtout parce que le régime général des retraites a été profondément dégradé par les réformes de 1993 et de 2003. On affirme que les problèmes de financement des régimes spéciaux pèsent sur le régime général, alors que des règles de compensation  mettent également à contribution les régimes spéciaux vis-à-vis du régime général.  Pour tout travailleur, du privé ou du public, ce qui importe in fine, c’est le salaire d’activité et le taux de remplacement à la retraite (le montant de la pension rapporté au dernier salaire). Ainsi, pour les roulants de la SNCF, ce taux de remplacement dépasse à peine 60%, alors qu’il est encore de 71% en moyenne pour les salariés du privé ayant 40 ans de cotisations. Les catégories  comme les conducteurs de trains qui peuvent prendre leur retraite à 50 ans, ou 55 ans,  n’atteignent  pas souvent les 37,5 années de cotisations nécessaires pour une retraite à taux plein. En outre, l’essentiel des primes, comme c’est aussi le cas des fonctionnaires, ne sont pas incluses dans le salaire de référence…

L’acharnement contre les régimes spéciaux relève de l’anathème plutôt que de la  volonté d’affronter sereinement la question du financement des retraites, puisque actuellement ceux-ci concernent moins de 5% des retraités et dans les projections… moins de 2% en 2030.   L’allongement de la durée de cotisation de 37,5 à 40 ans dans ces régimes annonce en réalité de nouveaux durcissements pour tous : dès 2012, il faudra avoir cotisé 41 ans, puis 42 ans en 2020, peut-être ensuite les 45 ans réclamés par le Medef, alors qu’aujourd’hui moins d’un salarié sur deux liquidant sa retraite atteint 40 années de cotisations. Les effets d’annonces pour encourager l’emploi des seniors n’étant suivis d’aucun effet notable, on se dirige inexorablement vers un nombre croissant de retraités pauvres notamment les femmes, y compris celles qui travaillent  dans la fonction publique ou dans les entreprises publiques.

Sous couvert « d’équité », l’objectif  consiste donc  à organiser la régression globale des pensions. Le thème invoqué de la pénibilité au travail s’oppose à des déclarations récentes d’organismes officiels qui considèrent nécessaires de remettre en cause les seules mesures positives de la loi de 2003 (mesures dites des longues carrières et promesses de négociations sur la pénibilité) en arguant qu’elles seraient  source de déséquilibres financiers excessifs des régimes de retraite ! De deux choses l’une, ou bien la pénibilité est abordée sérieusement et sa prise en compte aura un coût qu’il faudra assumer en passant outre au diktat du MEDEF, ou bien il ne s’agit que d’un simulacre, ce que tend à confirmer la stagnation des négociations sur cette question depuis 2003.

Le drame est que  le pouvoir refuse de débattre sur un nouveau financement des retraites, et les mesures annoncées dans la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2008 n’infléchiront pas cette tendance. Pourtant des voies alternatives existent : développer l’emploi, les salaires et la croissance réelle pour augmenter la masse des cotisations, et pénaliser par une réforme des cotisations patronales, les entreprises qui licencient ou compriment les salaires et fuient dans la croissance financière. Une nouvelle cotisation sur les revenus financiers des entreprises  au même taux de cotisations pour les retraites que celui des salariés apporterait 10 milliards d’euros de recettes annuelles supplémentaires. Mais le rouleau-compresseur de la pensée unique vise essentiellement la déflation des salaires et des fonds sociaux, la réduction des dépenses publiques et sociales et des emplois publics, selon une logique qui continue à miner la croissance réelle. Il est urgent d’organiser la riposte idéologique, sociale, économique à la domination des idées hyper-libérales en construisant des rassemblements pour faire monter de véritables propositions alternatives de réformes.

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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 22:36


Une contribution de Pierre Laroche.

Le Parti Communiste Italien, né en 1921, a été dissous par son 20è congrès en janvier 1991. Cette auto-dissolution est l’issue d’un long processus, dont tous les protagonistes n’avaient sans doute pas projeté ni le déroulement, ni la fin. Ainsi, le secrétaire général du PCI, Enrico Berlinguer, qui avait, au lendemain du coup d’Etat de Pinochet au Chili en 73, estimé qu’il n’était pas possible de diriger un pays avec un gouvernement minoritaire ou disposant d’une trop faible majorité, avait-il proposé en 74 pour l’Italie ce qu’il avait appelé un « compromis historique » entre les forces communiste, socialiste, et chrétienne. Cette proposition, loin de faire l’unanimité dans le PCI, avait cependant eu un grand écho dans le pays et, dans l’immédiat, le PCI avait obtenu le meilleur score électoral de son histoire passée et future aux élections de 1976, avec 34,4% des voix. La démocratie chrétienne, qui était également, sous l’impulsion d’Aldo Moro, à la recherche d’un nouveau dispositif politique du pays, s’était ralliée à l’idée de convergence démocratique. Et, peu à peu, le PCI s’était approché d’une participation gouvernementale, ce qui n’avait pas eu lieu depuis 1947. C’est alors qu’Aldo Moro était enlevé puis assassiné en 1978 par les « Brigades rouges ». Bientôt, le PCI, accusé simultanément d’être complice des terroristes et co-responsable de la politique gouvernementale, avait mis fin en 1979 à sa participation à la majorité et tentait une stratégie qui faisait plus de place au mouvement social, alors que le « compromis historique », du moins dans sa mise en œuvre politique sous forme de « solidarité nationale », donnait la prééminence aux rapports entre formations. La mort brutale de Berlinguer, en 1984, contribuait à fragiliser le PCI, son successeur Alessandro Natta n’ayant pas le poids charismatique de Berlinguer.

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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 11:32
Intervention liminaire de Pierre Laroche à l'Assemblée générale des communistes du 5e arrondissement, le 29 septembre 2007.

J’ai sur cette question 2 images contradictoires :

1 - les 2 cortèges, communiste et socialiste, qui, en février 36 (le 12 ?) convergent, symbole du Front populaire et de ses conquêtes.

2 - sans remonter à l’Union sacrée (le parti socialiste prenant une position identique à celle de la droite dans de nombreux pays européens, dont le nôtre) avant la Guerre de 14-18 (qui est quand même un des points de cristallisation de la création du  PCF et d’autres PC), on peut rappeler la succession d’échecs de l’union de « la gauche » : la fin du Front populaire (la « pause », la non-intervention aux côtés des républicains espagnols dans la guerre d’Espagne de la part du gouvernement Léon Blum), puis la guerre (1954-1962) contre l’indépendance algérienne (Guy Mollet), l’abandon d’un projet de transformations sociales et démocratiques en 83 (Mitterrand), les échecs de notre participation gouvernementale à 2 reprises (Mauroy, Jospin). Enfin la piteuse opération S. Royal. Et maintenant, de plus en plus, la tentation du PS de s’allier au centre, d’aller vers le MODEM de Bayrou.

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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 11:25
Non, la modernité n'est pas la résignation à chercher comment se nicher dans les replis d'une société fondée sur l'exploitation, l'aggravation des inégalités, des discriminations, sur l'exaspération des rivalités, de la concurrence, avec leurs retombées sur la vie quotidienne, ses violences, dans la rue, sur la route, sur les stades, à l'école ou au travail. Ce n'est pas par l'adhésion à une idéologie des compatibilités entre les volontés des marchés financiers, des actionnaires des grandes entreprises d'un côté, et, de l'autre, les besoins en santé, formation, emploi, logement, culture, cadre de vie et environnement, que nous réglerons les problèmes de notre société. Il va falloir choisir entre "booster" le CAC 40, augmenter la durée de travail, les franchises sanitaires, vendre les biens de la République, liquider les acquis de plus de 2 siècles de conquêtes populaires démocratiques, en revenir à la toute-puissance patronale, au culte de la propriété privée, ou bien donner aux enfants et aux jeunes, à tous les jeunes, indépendamment de leur origine sociale, de leur lieu de naissance, de leur sexe, non pas le droit à, mais l'accès à la formation, au logement, à la santé, à la culture, à la vie démocratique, à la sécurité d'emploi, dans une société égalitaire, pacifique, respectueuse de l'environnement, donner à tous les citoyens vivant en France la possibilité d'intervenir dans les choix politiques du pays, d'un véritable pays moderne, œuvrant pour la paix et la coopération, au développement économique, social, politique et culturel que permet le niveau actuel des moyens techniques et des connaissances.

Les moyens financiers existent, dans les profits démesurés, dans les revenus non imposés, dans les fraudes patronales sur les cotisations sociales : qu'est-ce qui permet au MEDEF et à sa présidente de balayer d'un revers de la main la réflexion de la Cour des comptes sur l'exonération de cotisation sociales sur les Stock options qui embellissent les avancements ou mutations des grands personnels des grandes entreprises? Au nom de quelle efficacité budgétaire et de quelle justice sociale ? Cessons de nous plier au théorème de Jospin selon lequel l'Etat ne peut pas tout faire et qui a pour corollaire que le patronat le peut.

Pas facile ? Non, cela implique un combat politique et idéologique sans concessions pour convaincre les travailleurs, les citoyens et construire un consensus révolutionnaire sur le projet d'une société de citoyens libres et égaux.

Utopique ? Bien sûr. Au vrai sens du mot : c'est la direction où l'on veut aller, un objectif qui mette au centre l'homme et non l'argent.

Quelle force politique est capable de s'avancer concrètement sur ce terrain, de luttes et d'idées, à part le Parti communiste français, dont c'est l'héritage et le projet ?

Pierre Laroche, PCF, Paris 5.
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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 08:35
Intervention liminaire de Marine Roussillon à l'Assemblée générale des communistes du 5e arrondissement le 29 septembre 2007.

L’échec des présidentielles a amené beaucoup de dirigeants communistes à se poser la question de l’existence du PCF. La France a-t-elle encore besoin d’un Parti communiste ? Il faudrait pouvoir interroger l’analyse qui est à l’origine de cette question, et chercher à déterminer les causes du très mauvais score de Marie-George Buffet aux présidentielles. Je l’ai fait ailleurs, et je me contenterai ici de clarifier les termes de la question : pourquoi l’existence du PCF est-elle en jeu ? Qu’est-ce au juste que le PCF ? Par quoi veut-on le remplacer ?

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